السبت، 11 فبراير 2012
La biographie de Moliere
بتاريخ 10:37 م بواسطة talal
Molière
est né à paris le 15 janvier 1622, et décédé à paris le 17 février 1673.
Fils du tapissier du roi, licencié en droit, Jean-Baptiste
Poquelin renonce à reprendre l'affaire paternelle,
et fonde l'Illustre-Théâtre.
Sous le nom de Molière,
et en compagnie de sa maîtresse, Madeleine Béjart,
il vit treize années de pérégrinations en province, avant que la troupe
ne décide de regagner Paris en 1658. C 'est alors qu'il
épouse Armande Béjart, qui
lui donne un fils, Louis. Talentueux dramaturge,
Molière écrit
toutes sortes de pièces, de la farce à la
comédie-ballet en collaboration avec Lully. Mais il excelle dans la mise
en scène de comédies grinçantes
et féroces, dans lesquelles il épingle les travers de la société. Molière utilise
en effet le rire comme une arme avec laquelle il foudroie nombre de ses
contemporains. Malgré son génie et la protection du roi, 'Tartuffe'
et 'Dom Juan'
sont interdites de représentation. S'il résiste aux cabales, sa santé
défaillante à finalement raison de lui ; il meurt quasiment sur scène. Sept ans
plus tard, la troupe de Molière,
qui avait fusionné avec celles de l'Hotel de Bourgogne
et du Marais,
donne naissance
à la Comédie Française.
Parmi ses pièce théâtrale :
-L’Etourdi……………………………….………Fin 1654
-Le Dépit
amoureux………………..16 décembre 1656
-Sganarelle
ou le cocu imaginaire……….28 mai 1660
-L’Ecole
des maris…………………………24 juin 1661
-Le
Tartuffe…………………………………12 mai 1664
-L’Amour
Médecin………………...15 septembre 1665
-L’Avare………………………………9
septembre 1668
-Le
bourgeois gentilhomme………….14 octobre 1670
-Le
Malade imaginaire………………….10 février 1673
Parmi ses citations :
-«C'est être d'un naturel trop dur que
de n'avoir nulle pitié de son prochain.»
-«La
naissance n'est rien où la vertu n'est pas.»
-«Sur
quelque préférence une estime se fonde, Et c'est n'estimer rien qu'estimer tout
le monde.»
-«Un silence, voilà qui est suffisant
pour expliquer un coeur.»
-«Faisons bien les honneurs au moins
de notre esprit.»
-«Consulte ta raison ; prends sa
clarté pour guide.»
-«Nul n'aura de l'esprit hors nous et
nos amis.».
-«Et c'est une folie à nulle autre
seconde Que vouloir se mêler de corriger le monde.»
-«C’est une étrange entreprise que
celle de faire rire les honnêtes gens.»
-«‘Donner’ est un mot pour qui il a
tant d'aversion, qu'il ne dit jamais : ‘Je vous donne’ mais ‘Je vous prête le
bon jour’.»
Une
pièce de théâtre est une œuvre destinée à être jouée
durant une représentation théâtrale, la plupart du temps écrite selon des
règles de la littérature dramatique. Dans ce but, le
texte est essentiellement constitué de dialogues entre les personnages, ainsi
que, le cas échéant, d'indications concernant la mise en scène, les didascalies :
décor, localisation géographique, ambiance lumineuse et sonore, gestuelle des
personnages (avec des cas limites puisque certaines pièces sont composées sans
dialogue verbal, par exemple les Actes sans paroles de Samuel
Beckett).
Les
interprètes d'une pièce de théâtre sont bien sûr les acteurs ;
dans le théâtre moderne le rôle du metteur en scène est aussi important. En effet,
en fonction de l'interprétation du texte qu'il veut communiquer au public, il
reprend (ou parfois ne reprend pas...) les indications de la mise en scène
écrites par l'auteur, et ajoute les siennes pour diriger le jeu des acteurs.
Cependant
Alfred de
Musset, dont les pièces n'ont été jouées sur scène que tardivement
tant sa dramaturgie romantique déroutait les directeurs de théâtre, a développé
l'idée d'un théâtre à lire sous la formule « théâtre dans un
fauteuil ». Le dramaturge Ionesco
a établi de nouvelles règles sur le théâtre dans son livre Notes et
contre-notes. Celles-ci reposent essentiellement sur la détérioration du
langage, au profit du théâtre de l'absurde. Un autre dramaturge
du XXe siècle à avoir suivi les règles de
Ionesco est Beckett.
En brève :
Monsieur
Jourdain, bourgeois enrichi, veut ressembler à tout prix aux gens de qualité en
prenant des leçons de musique, de danse, d’armes et de philosophie. Ses maîtres
exploitent sa crédulité et le gonflent de flatteries. Dorante un comte
désargenté, lui emprunte de l’argent tout en lui faisant croire qu’il lui sert
d’intermédiaire avec la Marquise Dorimène
dont le bourgeois est tombé amoureux. Pour épouser Lucile, Cléonte se voit
obligé de se faire passer pour le fils du Grand Truc et ennoblir Monsieur
Jourdain à la dignité de mamamouchi pour être accepté comme gendre. Dans la
joie générale, la pièce finit par trois mariages.
En détails :
ACTE 1 :
Scène
1 :
Nous
sommes en 1670 dans la maison de Monsieur Jourdain, un bourgeois de Paris. Afin
de devenir un homme de qualité, Monsieur Jourdain a engagé un maître de
musique, un maître à danser, un maître de philosophie et un maître d’armes qui
sont chargés de lui enseigner leur savoir et d’en faire un homme instruit. Le
maître de musique et le maître à danser se félicitent d’avoir Monsieur Jourdain
comme élève car, malgré le fait qu’il ne sache rien, il paye bien. Le maître à
danser apprécie les applaudissements autant que l’argent mais le maître de
musique affirme que les louanges ne font pas vivre et, bien qu’il méprise
Monsieur Jourdain, il l’apprécie pour son argent.
Scène 2 :
Monsieur
Jourdain entre en scène et demande à voir ce que les deux maîtres lui ont
préparé. Le maître de musique présente un de ses élèves qui a composé un air
pour la sérénade demandée par M. Jourdain. Celui-ci aurait préféré une œuvre du
maître lui-même mais consent tout de même à écouter. Il trouve la chanson
lugubre et chante lui-même une chanson légère. Les deux maîtres complimentent
M. Jourdain et chacun lui assure que son art est indispensable à la bonne
marche de l’État. En effet, sans la danse, un homme ne saurait rien faire et si
tous les hommes apprenaient la musique, ce serait la paix universelle assurée,
affirment-ils. Les musiciens sont appelés et exécutent un dialogue en musique
pour M. Jourdain qui trouve cela bien troussé. Quatre danseurs s’amènent
ensuite et exécutent la danse imaginée par le maître à danser de M. Jourdain.
ACTE 2 :
Scène 1 :
M.
Jourdain trouve que les danseurs se trémoussent bien. Le maître de musique lui
affirme que lorsque la musique et la danse seront mêlées, ce sera du plus bel
effet. M. Jourdain a commandé ce ballet pour une personne de qualité qui doit
venir dîner le soir même. Le maître à danser lui assure que tout sera prêt, le
ballet sera beau et M. Jourdain sera content. M. Jourdain demande qu’on lui
apprenne à faire la révérence pour une marquise qui s’appelle Dorimène. C’est
la dame qui doit venir dîner. Soudain, un laquais annonce l’arrivée du maître
d’armes.
Scène 2 :
Le
maître d’armes enseigne à M. Jourdain l’art du maniement de l’épée. Tout le
secret des armes consiste à donner et à ne pas recevoir. M. Jourdain est
content car il est sûr de tuer son homme et de ne pas être tué lui-même. Le
maître d’armes affirme que son art l’emporte sur tous les autres, dont la
musique et la danse. Une violente dispute éclate alors entre les trois maîtres
et M. Jourdain essaie de les calmer.
Scène 3 :
Le
maître de philosophie fait son entrée. M. Jourdain lui demande de rétablir la
paix. Le philosophe affirme que la raison doit être maîtresse de tous nos actes
et la colère est une passion honteuse qui fait d’un homme une bête féroce. Un
homme sage doit être au-dessus de toutes les injures et il doit y répondre avec
la modération et la patience. Le maître de philosophie affirme ensuite que la
philosophie domine tous les autres arts. La dispute reprend de plus belle entre
les différents maîtres et le philosophe y prend une belle part. Les insultes
pleuvent et M. Jourdain, découragé, les laisse se battre entre eux
Scène 4 :
La
dispute terminée, le maître de philosophie peut commencer sa leçon. Il demande
à M. Jourdain ce qu’il désire apprendre. Celui-ci lui répond qu’il veut
apprendre tout ce qu’il peut. Le maître lui offre de lui enseigner la logique
mais M. Jourdain désire apprendre quelque chose de plus joli. La morale ? Non,
car M. Jourdain veut se mettre en colère comme bon lui semble. La physique ?
Non, M. Jourdain trouve cela trop compliqué. L’orthographe est demandée par M.
Jourdain et aussi l’almanach pour les différentes phases de la lune.
La leçon commence par les voyelles et leur prononciation. Ensuite, le maître explique à M. Jourdain la signification de la prose et des vers. M. Jourdain veut écrire un billet doux à Dorimène et demande la façon la plus jolie de l’écrire. Sa leçon terminée, le maître philosophe se retire.
La leçon commence par les voyelles et leur prononciation. Ensuite, le maître explique à M. Jourdain la signification de la prose et des vers. M. Jourdain veut écrire un billet doux à Dorimène et demande la façon la plus jolie de l’écrire. Sa leçon terminée, le maître philosophe se retire.
Scène 5 :
Le
maître tailleur fait son entrée. M. Jourdain se plaint de son habit et de ses
souliers qui le blessent mais le maître tailleur rétorque que ce ne sont que
des imaginations. Il défend son travail en disant qu’il a fait l’habit de M.
Jourdain comme tous les habits des gens de qualité. Quatre garçons l’aident à
enfiler son habit neuf et M. Jourdain se promène entre eux en recherchant les
compliments et les flatteries. Un des garçons l’appelle « gentilhomme » et M.
Jourdain en est tellement content qu’il lui donne de l’argent pour le
récompenser. Viennent ensuite d’autres appellations flatteuses dont «
Monseigneur », « Votre grandeur » qui valent à leurs auteurs de belles
récompenses.
ACTE 3 :
Scène 1 :
M.
Jourdain désire aller faire une promenade en ville afin de montrer son nouvel
habit. Il demande à ses deux laquais de l’accompagner mais avant de se mettre
en route, il fait appeler Nicole, la servante de la maison afin de lui donner
des ordres.
Scène 2 :
Nicole
ne peut s’empêcher de rire en voyant la façon ridicule dont M. Jourdain est
vêtu. Celui-ci menace de lui donner un soufflet si elle n’arrête pas de se
moquer de lui. M. Jourdain lui demande de bien nettoyer la maison pour les
invités qui doivent venir le soir même. À l’annonce de visiteurs, Nicole n’a
plus du tout envie de rire.
Scène 3 :
Madame
Jourdain, apercevant son mari, lui demande pourquoi il s’est habillé de façon à
faire rire tout le monde à ses dépens. Elle lui fait des reproches sur sa façon
de vivre et Nicole se plaint également du trop grand nombre de visiteurs qui
salissent continuellement la maison. Mme Jourdain conseille à son mari de
chercher un époux pour sa fille au lieu de prendre des cours qui ne sont plus
de son âge. M. Jourdain réplique qu’il désire devenir un homme de qualité et
être capable de bien raisonner en compagnie d’honnêtes gens. Il déclare avoir
honte de l’ignorance de sa femme et de sa servante. Mme Jourdain reproche à son
mari de trop fréquenter les nobles et un certain Monsieur le comte qui lui
emprunte continuellement de l’argent. M. Jourdain rétorque que ce comte parle
de lui au Roi et c’est un honneur qu’il vienne dans sa maison. Il ajoute que
c’est un honneur de lui prêter de l’argent car c’est un homme de qualité. De
plus, il est certain que Dorante, le gentilhomme lui rendra tout ce qu’il a
emprunté. Mme Jourdain n’y croît pas.
Scène 4 :
Dorante
fait une entrée flamboyante. Il couvre M. Jourdain de flatteries et de
compliments mais Mme Jourdain n’est pas dupe. Dorante déclare vouloir rendre
tout ce qu’il doit à M. Jourdain. Il lui fait compter tout l’argent dû et
demande qu’on lui en prête encore plus qu’il rendra au premier jour. Mme
Jourdain essaie d’ouvrir les yeux de son mari mais en vain. Dorante dit qu’il
ira chercher ailleurs si M. Jourdain refuse. M. Jourdain accepte de prêter
encore plus d’argent à Dorante. Mme Jourdain traite M. Jourdain de vrai dupe.
Celui-ci rétorque qu’il ne peut rien refuser à un homme qui parle de lui au
Roi.
Scène 5 :
Dorante
s’entretient avec Mme Jourdain et lui demande où se trouve sa fille, Lucile, et
comment elle se porte. Mme Jourdain lui répond sèchement que Lucile est bien où
elle est et qu’elle se porte sur ses deux jambes. Dorante les invites à venir
voir un jour, le ballet et la comédie que l’on présente chez le Roi.
Scène 6 :
M.
Jourdain apporte l’argent à Dorante et celui-ci le remercie en lui promettant
les meilleures places au divertissement royal. Dorante annonce que la marquise
Dorimène viendra dîner chez M. Jourdain et qu’elle a accepté le diamant que M.
Jourdain lui a offert par l’intermédiaire de Dorante lui-même. Il ajoute que
les femmes aiment les dépenses que l’on faits pour elles. M. Jourdain avoue
qu’il est prêt à toutes les folies pour conquérir une femme de qualité. Mme
Jourdain demande à Nicole d’essayer d’écouter ce que les deux hommes se disent.
M. Jourdain confie à Dorante qu’il sera libre au dîner car sa femme ira chez sa
sœur où elle passera tout l’après-dîner. Dorante a tout préparé et c’est lui
qui a donné les ordres au cuisinier de M. Jourdain pour le dîner en l’honneur
de Dorimène. M. Jourdain aperçoit soudain Nicole qui écoute et lui donne un
soufflet.
Scène 7 :
Nicole
fait son rapport à Mme Jourdain et lui dit qu’il y a anguille sous roche. Les
deux hommes parlent d’une affaire où Mme Jourdain n’est pas la bienvenue. Mme
Jourdain sait que son mari la trompe depuis longtemps et n’est pas surprise.
Cependant, elle veut le bonheur de sa fille, Lucile, et elle veut la marier à
Cléonte, dont Lucile est amoureuse. Elle demande à Nicole d'aller parler à
Cléonte et lui dire qu’il vienne la trouver tout à l’heure afin de faire sa
demande à M. Jourdain. Nicole obéit et cours faire la commission.
Scène 8 :
Cléonte
accueille Nicole avec colère et ne veut rien entendre de ce qu’elle a à lui
dire. Nicole cherche à comprendre la raison de cette colère et demande à
Covielle, le valet de Cléonte. Covielle lui demande de s’en aller et de les
laisser en paix. Nicole cours raconter cette histoire à Lucile.
Scène 9 :
Cléonte
se plaint à Covielle du fait que Lucile, lors d'une rencontre fortuite, l’a
totalement ignoré. Il la traite d’ingrate et de perfide. Covielle se plaint de
Nicole de la même façon et la traite de pendarde. Les deux hommes énumèrent
tous les services et les soins rendus à ces dames qui les payent en leur
tournant le dos. C’est une véritable trahison. Cléonte veut rompre avec Lucile
et demande à Covielle d’en dire tout le mal qu’il pourra. Mais, tous les
efforts de Covielle pour déprécier Lucile sont vains car Cléonte en est encore
follement amoureux et ne voit que ses qualités. Toutefois, il mijote sa
vengeance.
Scène 10 :
Nicole
raconte à Lucile la façon dont Cléonte l’a traitée. Lucile croit connaître
l’explication de cette étrange attitude de Cléonte. Lucile demande à Cléonte si
c’est bien la rencontre de tantôt qui l’a mis en colère. Cléonte confirme le
fait. Lucile tente d’expliquer pourquoi elle l’a ignoré mais Cléonte ne veut
rien entendre malgré tous les efforts de Lucile. Nicole essaie de même avec
Covielle mais en vain, il ne veut rien entendre lui non plus et la traite de
traîtresse. Lasse, Lucile renonce à s’expliquer et s’apprête à sortir lorsque
Cléonte se ravise et veut savoir le fin fond de l’histoire. Lucile et Nicole ne
veulent plus rien dire malgré les supplications de Cléonte et de Covielle.
Cléonte et Covielle menacent alors de se tuer si Lucile et Nicole refusent de
s’expliquer. Lucile, ébranlée, raconte alors que c’est une vieille tante qui
est la cause de tout. La seule approche d’un homme est un déshonneur pour une fille,
d’après elle. Tous les hommes sont des diables et les saluer équivaut à la
perte de son âme. Voilà pourquoi Lucile et Nicole ont ignoré les deux jeunes
hommes. Cléonte et Covielle les croient et s’en trouvent apaisés.
Scène 11 :
Mme
Jourdain rencontre Cléonte et lui rappelle de demander Lucile en mariage à son
mari qui vient. Cléonte est enchanté et trouve cet ordre charmant.
Scène 12 :
Cléonte
fait sa demande à M. Jourdain. Celui-ci veut savoir si Cléonte est un
gentilhomme. Devant la réponse négative du jeune homme, M. Jourdain refuse de
lui donner sa fille en mariage. Mme Jourdain rappelle à son mari qu’il n’est
pas gentilhomme lui-même car son père n’était qu’un simple marchand. Mais M.
Jourdain déclare qu’il veut avoir un gentilhomme pour gendre. Mme Jourdain
préfère pour sa fille un honnête homme riche et bien fait qu’un gentilhomme
gueux et mal bâti. M. Jourdain ajoute qu’il veut faire de sa fille une
marquise. Mme Jourdain n’est pas d’accord car les alliances avec plus grand que
soi sont sujettes à de fâcheux inconvénients. M. Jourdain lui reproche de
vouloir rester dans la bassesse et lui ordonne de se taire. Mme Jourdain
demande à Lucile d’essayer de convaincre M. Jourdain qu’il a tort.
Scène 13 :
Cléonte
est désespéré mais Covielle lui conseille d’user de ruse pour obtenir la main
de Lucile car avec un homme aussi fou que M. Jourdain, il n’y a pas d’autres
solutions. Covielle a un plan qu’il explique à Cléonte.
Scène 14 :
Un
laquais annonce à M. Jourdain, l’arrivée de Monsieur le Comte et d’une dame
qu’il mène par la main. M. Jourdain a des ordres à donner et demande de les
faire attendre un peu.
Scène 15 :
En
attendant M. Jourdain, Dorante converse avec Dorimène. Dorimène exprime ses
scrupules à recevoir tellement de cadeaux et d’attentions de la part de
Dorante, dont un magnifique diamant. Et ce dîner fastueux commandé par Dorante
qui veut lui exprimer son amour et obtenir sa main, est selon elle, de folles
dépenses dont elle n’a jamais exprimé le besoin. Dorimène est veuve et hésite à
se marier une seconde fois. Les dépenses de Dorante, payées par M. Jourdain ce
qu’elle ignore, l’inquiètent car elle ne veut pas s’engager. Mais, Dorante
annonce soudain l’arrivée du maître du logis.
Scène 16 :
M.
Jourdain fait sa révérence à Dorimène comme lui a enseigné le maître à danser.
Il exagère un peu. M. Jourdain souhaite la bienvenue à Dorimène en longues
phrases ampoulées ce qui fait bien rire Dorante. Dorimène juge son homme
aussitôt. Dorante conseille tout bas à M. Jourdain de ne point parler du
diamant offert à Dorimène, car ce serait vilain et indigne d'un gentilhomme.
Ils peuvent passer à table car tout est prêt. M. Jourdain ordonne de faire
venir les musiciens.
ACTE 4 :
Scène 1 :
Dorimène
trouve le repas tout à fait magnifique mais M. Jourdain le juge indigne d’elle.
Dorante fait les honneurs de la maison de M. Jourdain. Il explique à Dorimène
que c’est lui qui a commandé le dîner et, bien que le repas ait coûté fort
cher, il aurait bien aimé en préparer un encore plus fastueux. Bien entendu,
c’est M. Jourdain qui a tout payé. Dorimène montre son diamant à M. Jourdain et
celui-ci la complimente sur ses belles mains et dédaigne la pierre. Dorante
leur demande de faire silence car les musiciens et la musicienne commencent à
chanter des chansons à boire, accompagnés de toute la symphonie. Dorimène est
enchantée et M. Jourdain la couvre de compliments et de flatteries de toutes
sortes.
Scène 2 :
Mme
Jourdain entre et surprend M. Jourdain en train de faire sa cour à Dorimène.
Dorante explique que c’est lui qui donne le dîner pour Dorimène et M. Jourdain
ne fait que lui prêter sa maison. Mme Jourdain n’est pas dupe et elle fait des
reproches à Dorimène de se laisser courtiser par un homme marié. Dorimène n’y
comprend plus rien et sort. M. Jourdain demande à Dorante de la ramener et
demande à sa femme de s’excuser mais Mme Jourdain s’en moque et sort.
Scène 3:
Covielle
fait son entrée déguisée et se présente à M. Jourdain comme un grand ami de son
père qui était, d’après lui, un fort honnête gentilhomme. M. Jourdain est
enchanté d’apprendre que son père n’était pas marchand mais gentilhomme.
Covielle annonce qu’il a voyagé partout dans le monde et est revenu depuis
quatre jours. Il vient annoncer à M. Jourdain une nouvelle incroyable. Le fils du
Grand Turc est amoureux de Lucile, la fille de M. Jourdain et désire l’épouser.
De plus, il veut faire de M. Jourdain un Mamamouchi, c’est-à-dire un paladin,
ce qui rendra M. Jourdain égal au plus grands seigneurs de la terre. M.
Jourdain veut qu’on le mène immédiatement chez le fils du Grand Turc mais
Covielle lui annonce qu’il viendra lui rendre visite dans sa maison. M.
Jourdain est enchanté mais il a peur que Lucile refuse ce mariage car, elle est
amoureuse de Cléonte. Covielle le rassure car le fils du Grand Turc ressemble à
s'y méprendre à Cléonte…
Scène 4 :
Cléonte
fait son entrée déguisée en Turc et souhaite dans la langue turque, que le cœur
de M. Jourdain soit toute l’année comme un rosier fleuri. Covielle sert
d’interprète. Cléonte demande à M. Jourdain d’aller se préparer pour la
cérémonie de Mamamouchi et de conclure ensuite le mariage avec Lucile. M.
Jourdain s’empresse d’obéir.
Scène 5 :
M. Jourdain parti, Cléonte et Covielle rient de bon cœur en se moquant de la crédulité de M. Jourdain. Ils aperçoivent Dorante et lui expliquent toute l’affaire. Pendant que Covielle donne à celui-ci des détails, la cérémonie turque pour ennoblir M. Jourdain commence en danse et en musique.
ACTE V :
Scène 1 :
Mme Jourdain, apercevant M. Jourdain habillé pour la cérémonie, lui demande qui l’a fagoté comme cela. M. Jourdain exige plus de respect car il est maintenant un Mamamouchi. Mme Jourdain n’y comprend rien et exige des explications. M. Jourdain se met à parler en langue turque et Mme Jourdain, convaincue qu’il a perdu l’esprit, sort.
Scène 1 :
Mme Jourdain, apercevant M. Jourdain habillé pour la cérémonie, lui demande qui l’a fagoté comme cela. M. Jourdain exige plus de respect car il est maintenant un Mamamouchi. Mme Jourdain n’y comprend rien et exige des explications. M. Jourdain se met à parler en langue turque et Mme Jourdain, convaincue qu’il a perdu l’esprit, sort.
Scène 2 :
Dorante, désireux d’aider Cléonte, demande à Dorimène d’appuyer sa mascarade. Dorimène accepte d’aider Cléonte et aussi de se marier avec Dorante afin qu’il cesse ses folles dépenses pour la conquérir. Ils se taisent en voyant arriver M. Jourdain.
Scène 3 :
Dorante rend hommage à M. Jourdain pour sa nouvelle dignité et le félicite pour le mariage de sa fille avec le Grand Turc. M. Jourdain le remercie à la turque et s’excuse auprès de Dorimène du comportement de Mme Jourdain. Dorante demande où est Son Altesse Turque et M. Jourdain dit qu’il le voit venir et demande qu’on aille chercher sa fille pour lui donner sa main.
Scène 4 :
Dorante s’incline devant Cléonte déguisé et lui présente ses respects. Cléonte lui répond en langue turque que Covielle s’efforce de traduire du mieux qu’il peut. Le Grand Turc dit que la pluie des prospérités arrose en tout temps le jardin de la famille de Dorante. Dorante trouve cette phrase admirable.
En apercevant Lucile, M. Jourdain lui demande de s’approcher et de donner sa main au fils du Grand Turc. Lucile demande à son père si c’est une comédie mais M. Jourdain lui affirme que c’est le mari qu’il lui destine. Lucile refuse de se marier avec le fils du Grand Turc. Mais, reconnaissant Cléonte, elle se ravise et obéit à son père en acceptant le mariage. M. Jourdain est ravi d’avoir une fille si obéissante.
Scène 6 :
Mme Jourdain, n’ayant pas reconnu Cléonte, s'oppose de toutes ses forces à ce mariage insensé. Elle s’étonne que sa fille consente à épouser un Turc et oublie Cléonte si vite. Elle traite sa fille de coquine. Covielle prend Mme Jourdain à part et lui explique toute l’affaire. Mme Jourdain annonce aussitôt qu’elle consent au mariage et envoie quérir un notaire. Dorante annonce qu’il se servira du même notaire pour son mariage avec Dorimène, ce qui apaise la jalousie de Mme Jourdain envers son mari. M. Jourdain pense que Dorante annonce son mariage avec Dorimène dans le simple but de confondre Mme Jourdain et il accepte. M. Jourdain donne Nicole en mariage à Covielle qui accepte de bon cœur. En attendant le notaire, tout le monde se divertit en regardant le ballet donné en l’honneur du fils du Grand Turc.
Le bourgeois gentilhomme
est une comédie ballet parce qu’elle
présente quatre intermèdes de musique et de danse en plus du ballet des Nations
qui finit la pièce. Le premier qui finit l’acte1 est inséré dans la leçon de
musique, le deuxième intermède, celui de la danse des garçon tailleurs,
souligne la générosité du bourgeois vaniteux, les chonsons à boire qui
commencent l’acte4 souligne l’opulence du dîner donné en l’honneur de la Marquise , la cérémonie
turque réalise les rêves de noblesse de Monsieur Jourdain et le ballet des
nations termine la pièce sur une note enjouée.
Monsieur Jourdain : un bourgeois qui fait tout pour être
gentilhomme. Il est
amoureux
de la Marquise Dorimène.
Madame Jourdain : la femme du bourgeois, elle se distingue
par son sens des
réalités
et par son bon sens.
Lucile : fille de Monsieur et Madame Jourdain. Elle est amoureuse de
Cléonte.
Nicole : servante des Jourdain.
Cléonte : bourgeois, amoureux de Lucile.
Covielle : valet de Cléonte et son complice.
Dorante : noble désargenté, amoureux de Dorimène et profitent de la
vanité de
Monsieur
Jourdain.
Dorimène : Marquise aimée par Monsieur Jourdain et par le comte Dorante.
Maître
de musique, maître d’armes, maître de philosophie, maître tailleur, maître à
danser, élève du
maître de musique, garçons tailleurs, deux laquais, plusieurs musiciens et
musiciennes, danseurs, cuisiniers, les figurants de la cérémonie turque et tous
les participants aux intermèdes et au ballet.
Titres
|
pages
|
Présentation de l’œuvre
|
1
|
La biographie de Molière
|
2
|
Ses citations et ses pièces
théâtrales
|
3
|
La définition d’une pièce
théâtrale
|
4
|
Résumé la pièce théâtrale
le bourgeois gentilhomme
|
5, 6, 7, 8, 9, 10, 11
|
Le bourgeois gentilhomme
une comédie ballet
|
12
|
Les personnages de la pièce
|
13
|
Le sommaire
|
14
|
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